Sieste improvisée... Ou non! [08/06 - 14h50] Nathan

J'avais passé toute la matinée à ranger un peu la maison, et à nettoyer. Vivant à 20 dans une même maison, il était difficile de garder la maison propre au moins 2 jours. De plus aujourd'hui il ne faisait pas vraiment beau, la pluie me déprimait. Donc il me fallait de quoi m'occuper. Vers 13h je me décidais à faire à manger pour tout le monde. Ils étaient tous affalés sur le canapé. Mais vers 14h50 je n'avais plus rien à faire. En faite on s'emmerdait vite ici! Je décidais d'aller faire une "sieste" enfin si je ne trouvais rien de plus intéressant à faire. J'arrivais dans la chambre démon, qui était vide. Je soupirai alors en me laissant tomber sur le premier lit, à l'entrée de la chambre, fixant quelques instants le plafond.

Après quelques minutes à regardé le plafond, mes yeux se fermèrent. Je commençais à plonger dans un léger sommeil, lorsque je sentis un poids faire pression sur mon corps. Je sursautais légèrement, et ré-ouvrit les yeux. Je remarquai alors que c'était Nathan qui s'était affaler sur moi. J'essayais de le pousser tant bien que mal, forçant tout d'abord sur mes bras. Puis j'y ajoutais mes jambes. Il finit par basculer sur le côté. Je me relevai alors légèrement, prenant appui sur mes coudes, et je regardai le jeune brun, un léger sourire aux lèvres. « Je sais que t'aimes jouer au "corps à corps" avec une jolie brune, mais là t'as faillit m'étouffer!»

J'avais essayer de faire basculer Nathan dès le début sur le côté, mais mes petits bras, je ne faisais aucunement le poids face à lui. Je me tortillais, essayant de défaire son emprise. Au bout de quelques instants je réussi, mais à vrai dire je savais qu'il avait relâcher la pression, pour m'aider. Je devais être comme un oisillon sans défense que venait de tomber du nid... Ou une comparaison dans ce genre en tout cas. A sa remarque je lui donnai une légère tape au niveau de son torse. Puis il sortit l'excuse du "c'est mon lit". Je fronçais légèrement les sourcils, en le regardant. « Tu sais on est plus au temps des hommes préhistoriques hein, on a apprit à communiquer, de nos jours on préfère les paroles aux tentatives de meurtre, tu vois ce que je veux dire? » Lui répondis-je. Bien sur c'était pour le taquiner un peu, tout en me foutant gentiment de lui.

Alors qu'il se prenait pour Tarzan je pris un air plutôt perplexe. Mais je finis vite par éclater de rire. A vrai dire son imitation était plutôt ratée. Et puis Tarzan n'avait jamais fait partie des hommes pré-historiques. Je finis par m'asseoir en tailleur sur le lit. Je regardai Nathan, et je le frappai légèrement sur le front grâce à la paume de ma main. Puis je secouai mon doigt en face de lui, en prenant une voix faussement autoritaire. « Ouais bah t'as pas intérêt à me renifler Tarzan! » Puis je relaissais tomber mon bras sur le lit. Nathan m'expliquait qu'il s'emmerdait et qu'il n'avait pas trouver mieux que de m'embêter un petit peu. « Ca y est, tu m'as embêter, t'es heureux c'est bon? » Lui répondis-je en souriant, alors que je me relaissai tomber sur le lit.

Je ris à sa réponse. J'avais bien comprit qu'il se montrait ironique. J'aimais pratiquer l'ironie moi aussi, donc j'arrivais très vite à la déceler, et puis ce n'était pas comme si Nathan s'en cachait. Il est vrai que si j'avais vécu à une autre époque, même pas si éloignée que ça, je n'aurai pas vécu longtemps. J'étais une grande gueule, qui n'a pas froid aux yeux, et surtout féministe sur les bords. J'aurai put faire partie de ces femmes qui brûlaient leur soutiens-gorges dans les années 70. Il me répondit qu'à vrai dire il n'était pas satisfait. « J'étais pas en train de dormir, crois moi au réveil, je suis pire que ça, surtout si on me réveille à ta manière, je peux même devenir violente... Donc si tu tiens à ton joli minois, évite. » Lui répondis-je en lui faisant un franc sourire, montrant toutes mes dents, comme si j'essayais de prendre un air angélique. Il est vrai que le matin, il ne valait mieux pas m'énerver, enfin du moins si on tenait à sa vie. Puis il commença à me pousser légèrement. Je le tapais alors légèrement sur le bras, pour qu'il arrête, mais il continuait. Très vite, je me relevais alors, et je roulais sur le côté jusqu'à me retrouver à califourchon sur le beau brun. Je plaquais ses deux bras sur le lit, essayant de forcer sur mes bras. Puis un sourire malicieux aux lèvres, je repris la parole: « On fait moins le malin maintenant, hein? Et oui, les femmes ont plus de pouvoir que les hommes mon chou! »

A ses paroles je pensais déjà aux différentes tortures que j'allais lui infligé pour me réveiller brutalement. Et à vrai dire, beaucoup d'idées se bousculaient dans ma tête, j'allais me régaler. Inconsciemment un sourire s'afficha sur mes lèvres. Faire souffrir quelqu'un, canon ou pas, était un de mes passes-temps préférés. Je m'étais donc mise à califourchon sur lui pour prendre le contrôle sur lui. Alors qu'il essayait de se débattre légèrement, je gardai mon emprise sur lui, même si cela devenait de plus en plus difficile. Il faut dire qu'avec mes petits bras maigrichons je ne faisais pas vraiment le poids contre lui. « J'y vais un peu fort? Et bien prouves moi le contraire.» Lui répondis-je en le regardant droit dans les yeux, un sourire provocateur aux lèvres.

Oui j'étais sadique, à vrai dire je me voyais un peu plus comme un tyran. J'abusais de mon pouvoir, même si il était minime. Oh et après tout il n'y avait pas de mal à ça. Je lui avais donc demander de me prouver ses dires, desquels il en semblait si sur. Je ne mis pourtant pas beaucoup de temps à me retrouver dans la même position que l'avait été Nathan il y avait quelques secondes à peine. Sur le dos, mes bras plaqués contre le matelas, les mains de Nathan qui entourraient mes poignets, et le beau brun sur moi. Pourtant, non, je n'étais pas satisfaite. Je levais alors un peu la tête vers lui, un sourire malicieux, comme à mon habitude afficher sur mon visage. « A vrai dire non, t'es pas un vrai tyran...»

Il me fit quelques propositions qu'il aurait put faire si il n'avait pas été un "gentil tyran". A vrai dire toutes ces choses, je me serai prit un malin plaisir à le faire, mais à en être victime... Hum, très peu pour moi! Je n'étais pas le genre sadomasochiste, je laissais ça aux cinglés. Mais il se montrait quelque peu plus "cruel" d'après ses dires, s'appuyant un peu plus sur moi, et resserrant l'emprise qu'il avait sur mes poignets. Je soutenais son regard. Puis un léger sourire apparut au coin de mes lèvres. « Et qu'est-ce que tu vas faire de moi maintenant que je suis toute à toi...?»

Il fit deux propositions: soit me torturer jusqu'à ce que j'avoue mon secret, ce que je ne ferai jamais étant donner que je tenais à ma cagnotte, soit profiter de moi et devoir me tuer après. Mais avant de me faire part de la deuxième proposition, il avait posé ses lèvres sur mon coup, parsemant ma peau de petits baisers. Chose dont je raffolais à vrai dire. Je me mordillais légèrement la lèvres inférieure. Il avait relâcher l'emprise qu'il avait sur moi, libérant mes bras. A sa dernière phrase, je souris malicieusement, et je me relevais légèrement, prenant appui sur mes deux coudes. J'approchais mes lèvres de son oreille, à laquelle je murmurai: « La deuxième option me plait bien pourtant, si tu oublies la deuxième partie par contre...»

Un sourire malicieux prit possession de mes lèvres lorsque je sentis le souffle chaud de Nathan se poser sur mon visage. Une proximité assez troublante était présente entre nos lèvres. Mais il s'arrêta avant même que nos lèvres se frôlent. Sa remarque me fit sourire. Je pris finalement l'initiative de rapprocher nos lèvres, jusqu'à les frôler. Je jouais avec ses lèvres quelques secondes, jusqu'à lui mordiller légèrement la lèvre inférieure. Je me reculais légèrement la tête, en le fixant dans les yeux à mon tour. « On est jamais déçu avec moi, bien au contraire... »

Un sourire, un brin coquin, s'installa sur mes lèvres lorsqu'il répondit à ma remarque, me poussant à m'allonger complètement sur le lit, ce que je fis. Il approcha une nouvelle fois son visage du mien, et me donna un baiser fougueux auquel je répondis de la même manière, m’agrippant à sa nuque. A la fin du baiser, il retira son tee shirt, et je put admirer son beau torse, bien dessiné. Je n'eu cependant pas le temps de trop l'admirer. Alors qu'il débuta une série de baiser dans mon cou, je passai mes mains dans son dos, les laissant légèrement glissés jusqu'à ses hanches. Je me décidai finalement à inversé la tendance, je le retournai sur le dos sans trop de difficultés, et je m'installai une nouvelle fois sur lui à califourchon. Mes mains se posèrent directement sur son torse, tandis que mes lèvres se posèrent dans son cou, lui déposant des baisers brûlants sur sa peau. Mes lèvres descendirent de plus en plus bas, arrivant jusqu'à son torse, et son ventre, sans arrêter mes baisers. Je laissais d'ailleurs ma langue dessiné délicatement les abdos du jeune homme.